המתת השור

bon
je suis deja partie du bureau et je suis a la maison
je suis fatiguee et je vais aller bientpt me reposer au lit...toutes les pressions de ces dernieres semaines ont ete enormes
pour commencer par le positif.. je vais t'envoyer des chques pour ce que je te dois bien sur. mon dernier souci etait que les impots ont envoye un papier pour confisquer mon salaire a la source parce que je leur dois de l'argent. ce dernier evenement faisait que j'etais terriblement angoissee a l'idee de t'envoyer tes cheques et de ne pouvoir avoir de quoi payer. mais j'ai rendez vous le 8 fevrier avec eux et je pense que j'arriverai a un accord avec eux. ainsi je pourrais honorer ma dette envers toi. mais avant de mettre tout cheque a la banque, il faudra verifier parce que tout etant tellement chaotique, je veux m'assurer que tout est en ordre avec ma banque.

je suis tres fiere de toi pour ta fille. tu as elevee des enfants a merveille et tu peux vraiment etre fiere de toi. je suis fiere aussi qu'elles soient venues t'aider. cela prouve leur generosite et leur intelligence. c'est bien quand cela va dans les deux sens. j'etait extremement inquiete a ce niveau la quand tu m'as dit que ton ordinateur etait casse. je me sentai tres mal car je ne pouvais pas te sortir de ce probleme. comment te debrouilles tu avec ton nouvel instrument ? es tu contente ? quelles qualifications a t'il? marque etc....

le 4 janvier dernier, j'etais vraiment au fond du trou... j'ai recu par courrier le detail de mon hospitalisation/.j'ai vu que ma tension lorsque qu'on m'a prise en ambulance etait si elevee que j'etais au bord du petage de plomb. celle ci est redescendu au fur et a mesure. cela prouve bien que tout est seulement psychologique pour le moment chez moi. mais les choses sont en train de s'arranger. j'ai compris beaucoup de choses durant ces deux dernieres semaines. je l'ai compris encore aujourd'hui....une maniere de voir les choses d'une certaine distance....
aujourd'hui, le bureau etait une veritable piece de theatre.... mes deux collegues, toutes deux des sefarades tres susceptibles se sont prises a la gorge comme deux rotweiller aujourd'hui. charles nous a convoquee toutes les trois dans le bureau et quand il les a menacee de les filmer toutes les deux et de mettre la scene dans l'internet, j'ai eclate de rire et lui aussi. mais elles ont continue a se friter toutes les deux. alors charles a invoque leur renvoi par Paris en parlant du nouveau directeur de l'info Eric Monier.
n'avait il pas fini de prononcer son nom que ce dernier telephone de Paris et demande a lui parler.

au debut, je ne fais pas attention a leur conversation et puis, soudain, je leve la tete et j'entends charles lui dire au telephne : alors c'est ca? vous me renvoyez maintenant ?!
j'etais interloquee. et triste a la fois.
charles est quelqu'un qui a du mal a se mettre a la place des autres. les sentiments sont des choses qui parfois se digerent lentement. au debut de l'apres midi, je le voyais encore continuer a travailler sur la venue Michele Alliot Marie en Israel et a Gaza,,,mais je sentais qu'il fonctionnait un peu comme un coq a qui on avait coupe le coup et qui continue a courir encore.
et puis, en fin d';apres midi, vers 4h, il s'est leve...m'a lance la voix brisee cette fois ci son fameux : bon je m'en vais ! mais il y avait du desespoir et de l'angoisse dans sa gorge....

une vraie revolution silencieuse aujourd'hui...un tremblement de terre...chaque jour apporte sa peine, ses joies...ses raisons, sa sagesse...
je suis allee chercher du bacon chez mon boucher...c'est ce qui me console en general. j'avais mis dans la voiture un cd de robbie williams un de ces rares chanteurs dont j'aime la melodie. Jerusalem est une ville en pente... il faisait froid ce soir, un peu mais surtout comme d'habitude, un ciel parfaitement limpide. et devant moi, se decouvrait une lune parfaite, lumineuse, parfaite dans son trace, enorme au dessus de ces toits de la ville qui ressemblent un peu a un village. et alors que je regardais cette lune sublime, enfin, apres de nombreux jours sans faire bouger ces muscles la, je me suis mise a sourire. un sourire s'est inscrit sur mes levres. un court instant. mais un instant parfait.